Rassegna storica del Risorgimento

LACROIX FRAN?OIS JOSEPH PAMPHILE; REPUBBLICA NAPOLETANA 1799
anno <1982>   pagina <143>
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Un mémoire del gen. Lacroix 143
Rome. Mais quand le Saìnt-Père vit s'appròcher l'armée frangaise avec laqnelle les soldats lombarde eùrent l'honneur de combattre et de mettre en fuite sur le Cenis les troupes papales dans la journée du 31 juin 1797 il avait humblement appelé la paix. Le general Bonaparte le lui avait accordé à Tolentino le 27 février ne la méme année. Joseph Bonaparte fut envoyé, en Tbermidor an 6 pour se rendre à Rome en qualité d'ambassadeur. En nivose (28 dicembre), l'on vit se renouveller dans cette Sainte cité la journée de Bassville sur la personne du general Duphet; de là survint la revolution de Rome dans le courant de pluviose an 6. a> Elle fut opérée par une nouvelle armée aux ordres du general Berthier. Ce cnangement ne fut pas plus favorable aux romains que s'ils eùssent continue de vivre sous le domaine Papa!; ila eùrent d'abord un gouvernement prò viso ire, pen à près ila regurent dea commissaires frangais, une Constitution qui fit passer le gouvernement entre les maina de cinq consuls et d'un corps législatif qui tous dependaient de l'autorité du general frangais, commandant à Rome en verni de l'art 369 de la susdite constitution (cet arride laissait au general jusqu'à la paix le droit de faire des lois, d'abroger celles du corps législatif romain et forfait le consulat à en ordonner l'émanation) il n'y a point de pays en Italie au plus qu'à Rome la revolution n'aie entrarne la mine et l'oppression publique. La ville et le corps de l'état déjà dépouillés par le Pape soit par l'armemènt qu'il leur avait ordonné contro les frangais soit par les cinq millions de piastres qu'il leur avait payé pour la paix de Tolentino virent ses peuples pressurés et réduits à la plus affreuse misere par les agents frangais; il existait en circulation dans ce pays vingt sept millions de cédules; le célèbre Haller arri ve à Rome, en pen de nuits il fait fabriquer et enregistrer pour six millions de piastres de nou-velles cédules, il en fait fìxer l'émission et presque aussitòt toutes les cédules sont demonitisées par une loi. Toutes les causes publiques, les collèges, le palaie du Pape etc. furent bientòt dépouillés et les biens qui leur étaient arrivés mis en vente. Les impositions, les imprunts forcés furent tels que les plus richea familles romaines se virent forcées de venire laure bijoux et les morceaux précieux de leurs galeries, soit pour l'acquit de leurs impositions, soit pour pourvoir à leurs subsistance. Dans les grands vols particuliers on se contente de citer celui de l'ostensoire de la maison Doria évalué 80 mille piastres. Les commissaires Faypoult et Florent en furent les auteurs, le general St. Cyr ayant voulu s'y opposer fut rappelé par le Directoire Frangais. On distinguerà toujours dans l'histoire de la revolution romaine les noma des Bertholio. des Duport, des Bassals, des Rebouls, etc, mais pour otre sincère en les récapitulant on doit ajouter ceux des gouver-nants, appelés par le frangais au Consulat et qui ont pris part à la spoliation publique: les Rei, les Angelucci, les Visconti ecc. Mal gre tout cela il faut dire à rhonneur du peuple romain qu'il n'a jamais désiré le retour dn gouverne­ment papale et qu'à la nouvelle de l'approche du Roi de Naples il n'était pas éloigné de prendre les armes pour soutenir les frangais. La preuve en est dans l'energie que montra toujours la Garde Nationale en se mesurant avec les insurgés en parti par le désespoir où avaient été plongées diverses populations par la mauvaise conduite des agents frangais et du gouvernement romain et par l'or du Roi de Naples. On en retrouve une autre preuve dans la conduite courageuse déployée contre les napolitaina par quelques uns à l'affaire de Terni; 600 frangais dùrent leur salut à quelques patriotes du pays et pùrent ainsi prendre part à la défaite de six mille napolitains. Ce fait appartient à l'epoque de la première
21) Il mese di pluvioso dell'Anno VI va dal 20 gennaio al 28 febbraio 1798.