Rassegna storica del Risorgimento
LACROIX FRAN?OIS JOSEPH PAMPHILE; REPUBBLICA NAPOLETANA 1799
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1982
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Un me moire del gen. Lacroix
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depenses dee droits seigneuriaux et qui préjugeaient bien que la guerre qu'on entreprenait, en la supposunt heureuse seulement à la coalition et mauvaise au royaume, et c'est pourquoi les interéts de la noblesse, dea grands proprietaires et paur ainsi dire l'opinion publique ne pouvaient approuver la conduite intérieure de la Cour de Naples. Le nombre des prisonniers d'État s'élevait à plus de deux nulle; d'une autre coté les impots qui gravaient sur tout le royaume ne lassait aucune classe intacte et contente.
Epoque seconde: Invasion de Vétat romain par le roi de Naples. Issue de la campagne. Le Roi de Naples incapable de conduire une armée avait appelé de l'Autriche un general renommé, le general Mack. Ce general était nécessaire pour encourager la pusillanùnité du roi et pour servir les intrigues de l'Angle-terre. A la vue de l'armée napolitaine, sire dit-il au Roi, aves une armée sem-blable l'Empereur aurait non seulement battu les frangais, mais méme fait la conquéte du monde entìer . Flatté de cette espérance et assuré des secours de l'Empereur, en cas de réussite le roi marche à l'entreprise. En mettant le pied sur le terrioire romain il ne rencontre que des détachements frangais qui se retirent suivant les ordres de leurs généraux. La Cour de Naples regarda comme un triomphe ce qui de la part de l'ennemi n'était qu'une simple retraite. Ferdinand IV arriva à Rome peu de jours après, c'est à dire le 26 novembre 1798. La ville était déjà évacuée par les frangais, excepté le chateau St. Ange. La garnison fut sommée de se rendre, elle répondit qu'elle avait ordre de resister jusqu'à rextinction de chaleur bumaine. Cette réponse déconcerta les vues du cabinet de Naples, qui s'empressa de faire arriver ses troupes et fit prendre des disposi tions pour l'attaque du chateau. L'armée du general se trouvait ga et là disse-minée. La division qui sortait des Abruzzes et marchait sur la marche d'Ancone fut mise en fuite. Celle qui l'avancait sur Civita Castellana fut également battue et poursuivie jusqu'aux portes de Rome. Ces nouvelles atterrèrent le Roi; il prit la résolution spontanee de se retirer à Naples et l'on exécuta aussitot, n'y avait pas reste à Rome que dix-sept jours; les frangais suivirent avec tonte rapi dite l'armée f agi ti ve. qu'en peu de jours, ils couronnèrent les montagnes des Abruzzes et se trouvèrent sur le Carigliano. Alors la Cour de Naples tout autant épouvan-tée par les frangais, que par la défiance, que lui inspirait les mécontents dont elle appréhendait l'explosion, se retira en Sicile en abandonnant la capitale et le royaume de Naples. Nelson et Hamilton, qui soutenaient le prò jet, regurent sur la flotte anglaise la Famille Royale et tous ses affiliés; l'on embarqua tous les trésors de la Couronne et en numéraire on emporta a peu prés quarante cinq millions de livres tournois, qui reduisit le royaume de Naples à la plus grande misere. Le general francais Pignatelli demeura, chargé du gouvernement politique et administratif, sous le titre de vicaire du roi. Le general Mack eut le comman-dement supreme ni il ita ire. Les frangais ne tardèrent pas à jeter dans Capone ce general. Ils voulurent tenter l'assaut, ce fut sans fruiL Mack n'ayant de vivres que pour quelques mois, apprehendant une nouvelle attaque contre laquelle il aurait pu diflicilement resister, d'accord avec le vice-Roi Pignatelli, envoya un parla-mentaire au general Championnet pour obtenir un armistice. Championnet accepta et l'armistice fut conclu le 10 janvier 1799. Les principales conditions de l'armistice fnrent: - 1) la cession de Capone avec toutes les munitions de guerre et de bouches et tous les effets de guerre qu'elle contenait; - 2) l'occupation de la moitié du royaume par les frangais moyennant une ligne militaire tirée des Abruzzes jusqu'à Barletta; 3) le payement de dix millions tournois versés dans
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