Rassegna storica del Risorgimento
LACROIX FRAN?OIS JOSEPH PAMPHILE; REPUBBLICA NAPOLETANA 1799
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Pasquale Sarli
journéllement trente mille rations pour rinfanterìe et douze mille pour la cavatene, quoique l'armée ne s'élève pas au dessus de 16 mille hommes. Peut natte d'étre le neau de patrie, le gouvemement provisoire donna sa démission; dans ce moment d'agitation arriva à Naples le capitain Abrial destine par le Directoire Exécutif à remplacer Faypoult comnie capitain civil; les sentiments de justice et dTiunianité qui montra dès le principe, firent espérer au gouvemement provisoire que tona les désordres cesseraient et qu'il était encore possible de s'occuper du bien de la République. Sur ces entrefaits le rappel de l'année de Naples au secours de la grande armée d'Italie qui avait éprouvé les premiers revérs sous les ordres de Schérer, ote au capitain Abrial le moyen de faire le bien qu'il se proposait. Macdonald parti avec l'année, il laisse le commandement du fort SL Elme au generai Méjean, horame, par sa nullité, capable de servir la Cour de Naples. Le capitain Abrial partit avec l'armée, de manière que l'état de Naples se trouva à la fois libere du pouvoir civil et militaire étranger. Cependant le départ de l'armée produit un grand changement dans les esprits; les républicains étaient sans forces parce que durant la présence des frangais ils n'avaient jamais pu s'organiser. Ils ne se découragent pourtant pas à la vue des dangers qui les menagaient, malgré le courage qu'ils déployaient, les royalistes calculèrent sur l'état des choses et concurent l'expérance de rétablir le trone conjointement avec des agents de l'Angleterre, ils répandirent l'or pour se faire des satellites, ila fu-rent favorisés par l'anarchie qui troublait les provinces et par la baine des habi-tants pour le nouvel ordre de choses qui leur avait semblé et devait en effet erre pour une calamite publique. Si tous les frangais eùssent ressemhlés au general Sarxazin et à quelques uns de ses soldats qui tuaient, saccageaient et brulaient jusqu'aux habitations de ceux qui avaient resistè aux insurgents royaux. Le cardinal Ruffo, débarqué à Reggio en Calabre, réussit facilement à se faire une armée en promettant l'exemption du payement des droits féodaux et le sac de la ville de Naples à ceux qui s'enroleraient sous ses étendards par la reconquérir à son légithne souverain. L'insurrection éclata bientot dans toutes les provinces et en moins de vingt jours, l'armée de Ruffo, grossie de deux régiments de cavalerie que le Roi de Naples avait envoyer de Sicile et d'environ deux mille hommes de troupes russes et turques, se presenta en face de la capitale. Le gouvemement provisoire opposa une résistence proportionnée à ses forces, les républicains se battirent pendant vingt jours. Ceux qui tenaient garnison au fort de Villiena peu distant de la ville de Naples, ne pouvant plus resister aux forces ennémies, furent contraints de se rendre, préferant une morte glorieuse aux gibets que leur préparait le despotisme. Ils mirent le feu au ma gaz in à poudre et sautèrent avec le fort et avec quelques centains de royalistes qui y étaient entrés pour d'emparer. Ce fort défendu par deux compagnie de la légion calabrese, après la capitala tion, les royalistes qui entrèrent les premiers massacrèrent quelque soldats. Ce fut qui porta les républicains a se faire sauter; en attribuant cotte action à un certain Prètre calabrese nommé Martelli; on porta à 300 le nombre des royalistes qui périrent par cette explosion. On peut allier à ce trait l'acte du general napolitani Wirtz (napolitain d'origine) qui pour excitcr le courage des soldats qu'il com-mandait au pont de la Madaleine s*élanca seul, l'épée à la main, sur les canons des royalistes où il rencontra la mori d'Epaminonda. La garde nationale s'illustra par plusieurs actes de courage. Une poste qu'elle avait au couvent de Monte Santo, quoique environné de tonte pan s'y défendit jusqu'à la dernière car-touche; ils demandèrent d'abord à capi tal er mais à la vue des royalistes le delire da désespoir les prit et d'un assentiment commune ils s'entrégorgèrent à caups