Rassegna storica del Risorgimento

PECERIN VLADIMIR S.
anno <1985>   pagina <23>
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Vladimir S. Peèerin
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Dal Terlecki il Pecerin aveva avuto l'invito ad aderire a una congrega­zione religiosa, composta exclusivement de sujets d'origine slave , ma a condizione di lasciare l'ordine religioso dei Redentoristi e di cambiare il rito romano col rito greco: deux choses scrive al gesuita p. Gagarin nel settembre del 1847 tout à fait impossibles ; E quando il Terlecki nella primavera del 1850 aveva fatto di Parigi il centro della sua iniziativa, dando vita a una rinnovata Société orientale pour l'union de tous les Chrétiens d'Orient sotto la presidenza del duca Champigny de Cador, **> le sue nuove insistenze lasciarono Peòerin assolutamente freddo, anzi ostile, tanto da con­fidare al Gagarin:
Ce que vous me dites de l'abbé Terlecki ne ra'étonne guère. Dès qu'il m'èut écrit pour m'inviter sans facon à qttitter mon ordre et à se joindre à lui, j'ai compris où il allah. Je lui ai dit: de votre projet au schisrae il n'y a qu'un pas. 11 a sans doute d'excel-lentes intentions, mais l'esprit de nationalité le rend aveugle. Combien de maux cet esprit n*a-t-il déjà produit! C'est l'orgueil national qui a perdu I'Angleterre: c'est encore cet orgueil qui l'empèche de revenir à la foi. Votre confrère. le p. Gloves, à Rome disait toujours: I'Angleterre ne sera jamais convertie, à moins d'ètre fortement humiliée. Dieu veuille lui envoyer certe gràce. Peut-étre aurons nous un jour à soutenir de rudes combats contre cet esprit de nationalité en Russie.49)
Indubbiamente, l'aspetto nazionalistico e irredentistico di questa atti­vità del Terlecki, come al dire di V. Peri aveva resa perplessa la Sede Apostolica, così non era sfuggito a Vladimir Pecerin : egli non si fece attirare in queste iniziative spericolate e senza costrutto, rivelandosi in certo modo un buon profeta visto che il Terlecki, rientrato in Russia nel 1871, a Kiev passò alla Chiesa ortodossa.
La crisi europea del 1848 induce Pecerin a prospettarsi nuovi sviluppi politici e soprattutto religiosi se il 9 novembre 1848 col gesuita p. Gagarin si pone degli interrogativi inquietanti:
Que dites vous de tous ces bouleversements en Europe? Mirabiles elationes maris, mirabilis in cdtìs Domtnus. Nous avons recucilli ici quelques débris du naufrage de Vienne troia pères et trois frères. Vos quarante pères ont été recus en triomphe par l'Amérique reconnaissante. Novus saeculorum nascitur ordoi Le bon Dieu va-t-il óter à l'Europe le sceptre de Juda, le sceptre de la civilisation chrétienne? et va-t-il le transférer à la jeune Araérique? Ne croyez vous pas que la Russie se verrà obligée par la force des circonstances à se rnéler de la question slave qui s'agite maintenant m utriche et peut-ètre jetera-t-elle son épée dans la balance pour la l'aire pcnchcr du coté de la race slave? En definitive, il sortirà de cette afTreusc tourmente quelque chose de bien précieux, l'affranchissement compiei de la Salme Église catholique. Les peuples aussl bien que les rois se sont montrés incapables de se gouverner eux mémes: il se vcrront obligés de rentrer sous la tu tei le de leur mère *.
) Arcbives Nationales, Parigi, F. 19, 6237 a, fase. Chrétiens d'Orient, il duca Champigny Cador al principe Presidente Luigi Napoleone, Parigi, 31 agosto 1852; il Ministero di Polizia a quello dei Culti, 12 settembre 1852,
) Bibliothèque Slave, Parigi, Archivio Gagarin, Pecerin a Gagarin, Londra, settembre 1847 e 16 giugno 1850,