Rassegna storica del Risorgimento

RICCI VINCENZO ; V
anno <1921>   pagina <249>
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UNA LBTTlSBA INEDITA DI CESARE BALBO 240
voyé cornine les réfugiés, avec qui il n'a rien de commini que dea liaisons de parente ou d'amitié, qui l'ont mia en contact avec eùx et qni ne l'empeckéraieut pas de les voir s'il les rencontre, tout en désapprouvant hautement leur conduite et ne la leur cachant pas. Qu'il déside yivement qu'on veuille bien décider son sort: mais qu'il ne pourra jamais se croire obligé de rien fàire de ce qui pent blesser son honneur auqnel il tient avant tout. Qu'en vivant a Paris de manière à ne donner aucun su jet de plaiute sur son compte jusqn'au moment après lequel il soupire ou il saura à quoi s'en tene?- sur l'existence qu'il pent avoir dans sa patrie, il espère de ne pas Ótre désappronvé, eoinme il désire de pouvoir y retournél et rejoindre son pére le plutót possible. ri'ai toujonrs cru, Monsieur le Comte, devoir vous rendre compte de cet entretien, d'autant plus quo le Comte Cosar Balbe m'a temoignó désirer que sa manière de penser à cet égard qui dirige sa conduite, fùt connue et qu'elle ne fut pas interprétéo défavorablement, tandis qu'il la croit conforme a ce que ses devoirs et son honneur àia fois peuvent exiger (28). B dell'ambiente élite egli era riuscito a formarsi e della stima che gli veniva universal­mente professata Cesare Balbo teneva informati di contìnuo il conte Prospero e sua madre. Così il 3 dicembre 1821 a questa scriveva: J'ai reca vos deux lettres n. 7 et 8. M.me Pastoret m'a remise la lettre de crédit sur laquelle je n'ai encore rien touché parceque j'ai óté très occupé tous ces jour à rCvoir mes anciennes connaissances. Cela n'en flnit plus, Paris est plus rempli d'étrangers qué de Francate, de manière qu'on rencontre dans les rues des gens qu'on croifc bien loin. O'est ce qui m'est arrivé avec M.eU* dà Rivas qui est ici avec M.me la Duchesse sa mère et un de ses trères et Lord Marius Hill, qui est avec sa famille. Il y a aussi Vaugham, le M.is et la M.ise de Sa Cruz e M.re de Matehana. Je compfee sur tout.es ces personnes et vous voyez qu'avec les Pastorets, le Crillons, le due de Lavai et le due de Rohan cela fait une nombreuse et borine compagnie. Je vous dia tout cela pour vous rassurer sur certaines inquietudes que vous paroissez avoir encore. Les ministres ont interrogò quelques unes de oca personnes sur mon compte et, cornine grace à Dieu on me juge ici sana passfon et sana injusticé, d'après mes opinions qui n'ont jamais ohangé et d'après mes acfcions qui sont connues, j'ai étó mieux
(28) Archivio di Stato di Torino, Lettore di ministri. Ti ancia, 1821.