Rassegna storica del Risorgimento

RICCI VINCENZO ; V
anno <1921>   pagina <256>
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la stampa governativa e specialmente la Quartwty Bewicw aveva se­guito lo stesso criterio di valutazione e di giudizio della consorella -fran­cese a nostro riguardo, suscitando nel mondo liberale italiano una im­pressione più profonda delle diatribe della stampa delia sorella, latina. Molti dei nostri non avevano obliato clie, nel congresso dì Vienna-ed in alcuni giornali liberali, il governo di Lonlraaveva sostenuta e snggedt4,di sostenere il diritto degli italiani ad una vita che losseffo. rispondente al principio di nazionalità, dei criteri imposti dal Met­termeli e fatti adottare con lai pasmia energia. B Cesare Balbo, aiutato dai suoi amici ;h lo potevano consigliare e che con lui amavano la patria* pubblicò nella ÉtofcU che si era distinta, nella lode àlmpU Rèdi la segueji3iéttei'a, smentita solenne al libello diffamatorie e xiabilitaziene: sua e di suo padre. M Direttore del giornale iauices'e,. il 25 febbraio 1882, si rivolse così: Monsieur, vous avez annoncè hier au soir un éoriit anonyme dirige contro uà grand nornbre de mes compatriotè, dont plusieurs occupent au-jourd'hui dea flacès dans le miisfcère' e dans l'armée de S- M. lo Eoi de Sardaigne. Mon pére et moi j sommes particulièrment pour-suivis en près de vingt eduolts difEérens. Une longue vie usée au serviee de ses rois, rlé's sacriuoes làdfees a ses devoirs, une reputa-tion tetement établie dans sa patrie et chez les étrangers que eet écrivain n'ose l'attaquer q.u'en tremblant, donnèiSfe a mon pére le droit de mépriser et de se taire* Je n'aì pas encore le mème droit. Mais ce n*est pas ici le lìeu de répondre en détails aux imputa-tìons qui me sont faites. .Je n'entrerai que tard efcsì on m'y force absolumeut, dans une disoussipn qui aurait des inconveniens plus graves pour d'aufcres que pour mài. Àujourd'hui je me borne à ftd clarer, moins pour mon pays'où mes actions "et mes paroles sont connues que pour celiai où je me trouve momentanéament et volon-tairement. Qttant aux faits, je donne im dementi forme! à cet homme qui ose se dire offloier, lorsqu'il calomnie et se cache. Pas un des faits, à propos desquela il me nomme, n'est raconté sana mensonges, beaucoup d'autres à ma eonnoissanoe sont faux égalè-ment. Qnant a- mes opinions, voici le principe de toutes les inien-nes. Non octroyée libreinent par le Eoi, la meilleure des constitutions m'aurait par uè illégitime dans tous les cas et particulièrment nuisible, lorsque je ne doutais pas qu'elle ne appellàt les étrangers dans notre pays. J'ai invariablement professe cette opinion par mes paroles, mes actions et les confleils que j'ai du donner a un Prince qui me les demandato au nom de ma fideJlté au Boi et après l'en avoir pre-