Rassegna storica del Risorgimento

RICCI VINCENZO ; V
anno <1921>   pagina <263>
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PXA LETTERA INEDITA m CESARE BALBO 268
estmt simplo quo lès avis se pai*aent et qne les pàrtis se per-petuent.
Y De là les faotions des imperiaux et des iigueura de Veronne et de Lombardie, des guelphes et des gibelins, des bianca et des noirs, des angevins, des allemanda, m espagnols et des frangala qui nous décnirent depuis le douzième siede; ans interruption juscju* à nos jours; * les nonis changent, l'esprit reste, tant que les méines circonstances contìnuent.
Peut ètte l'histoire de l'Italie ne parali; obscure et denuée d'intérèt quo pareequ'elle n'a point ecore été traitèe toute entière sous ee point de vu- Celle des république* di Moyen Age par É= smondi, défeetuense sous d'autres rapporta, attaché parcequ'elle pos­siede le mérite, qu'elle montre la suceession des protestations de Mb et des tentatives inirucfcueuses rénouvellées dans tous les siècles contro l'oppression étrangère: et qu'on y lasse attenta, tont en désap-pronvant la légéieté avec laquelle les italiens ont toujours suivi les chefs de ees tentatives aventurées, on a venera que cette légéreté mé me, chez un peuple <f ailleui's spirituel, est une preuve de son estrè­me impatience de se tiirer de lumiHtion et de l'cxtréme neces­sità où il s'est toujours cm, de tout tenter pour tout réconquerir. On pourrait facilment aussi reoueillir une Ante de protestations par écrit, ou de voeux d'indipendence exprimés par tous nos éeriva-ins depuis l'origine de notre langue jusqu'à nos jours, il est vrai, et il jEaut le dire pour désabuser nos compatriotes de la politique poetique ausai dàngereuse au moins que la politique metaphisique de nos voisins. Il estuai que presque tous les éerivains, grands' dans les expressions sublimes dans leurs élans, se sont souvent et grossièxement trompés dans les applications. Dante fnfc du parti des blancs qui tenaient aux gibelins, soutenaient l'empire contee l'opi­nion de la république, constemment guelphe angevoine et francaise et suivant l'exemple trtip souvent donne par des liommes fameux de tous les temps et la tbéorie établie depuis par un homme d'état, phflosopne moderno, Baste preféra toujours son parti a la république, la petite république à la patrie italienne. Petrarque s'engoua de Cola di Eienzi, aventurier donala folie et la faiblesse ont été malhe-reusement Jmitóes de nos jours et lui adrcssa cette ode digne d'un meilleur sujet Hipifto gmliìm* Il est aussi stngulier qne l'Arioste alt fait les vera qui Bont susceptibles d'une application plus univer-selle et plus: constante cn italien; quant a Macluavel on a dispute et déraisonné sur lui que parequo on a longtemps méconnu la pen-