Rassegna storica del Risorgimento

RICCI VINCENZO ; V
anno <1921>   pagina <264>
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aóe qxd modifie toutes les parbies de son ouvrage, qui explique ses contradictions et qui d'ailleurs est elle mème ouvertement expliquée dans le chapitre du Prmoe sur l'indépendance de l'Italie. Gingne-né a parlò aux ótrangers de la manière dont Tentendent tous les Italiens: au reste il faut avouer une erreur très grave de la grande politique, erreur d'autant plus étrange, qui consì­ste contro son usage Constant a méconnaìtre la pratique et le fait pour courir après la théorie et les suppositions : mais quelque pas-sion égarait sana doute cet homme habituellement si froid. Machia-vel s'en prend aux papes de la division de l'Italie parceque dit il, si Ics papes n'avaient pas Boutenu l'indépendance de l'Italie contee les empereurSj l'Italie, une fois subjuguée et réunie dans la servitude, aurait forme un seul ótat comme la Franca et l'Angleterre qui n'en ont ótó que mieux réunies et constituóes par les conquétes des Franca et des Uonnands. Pour faire plusieurs siècles après de semblables réfiexions, il faudrait savoir si les choaes seraient arrivéea précise-ment comme on les suppose et il est déraisonnable et injuste de dé-sapprouver les hommes qui défendent la portion d'indépendance quelle que elle soit qui est restée à leur patrie, qui la défendent pied à pied, advienn'e que pourra, comme le premier, le plus saint des devoirs; au reste c'est une folie renouvellée de nos jours que de pretendre arriver au bien par le mal et de saerifier le bonheur dea générations presentes au periectionnement des gónérations futu­res. Les papes, il est vrai, eurent moins de prévoyance et plus de bon sena: elicila des quelpbes iis rallièrent les" indópéndants autour d'eux: pendant pluaieurs siècles ils soutinrent une longue, une glo-rieuse lutte de liberté: vaincus enfìn et réduits à l'inaction politique, il favorisèrent il nòua donnèrent plus que personne un autre gerire de gioire, celle de la poesie, dea lettres et do toutes les arts : et la poesie, les lettres, les arts que des écrivains peu liberaux, quoiqu'ils puissent dire, accusent souveat de la décadence des nations, ne sont pas seulement une consolation dans cette décadence mais une ex hortation, un aide pour en sortir: ils le sont pour les italiens, plus que ponr tous les autres peuples, puisque la perfection mème à la quelle ils ont atteint,; estf le plus glorieux, sans doute, de ees signes distìnetifs de ees quali tés nafcionales qui les séparent de ees étran­gers. Et certes non seulement notre poesie, notre peinture, notre seulpture, mais notre musique mème a console nos loiairs avec plus d* elégance et de gioire que les combats des taureaux des espagnole, et le cabofcage et la piraterie des grecs. Certainement la bravoure