Rassegna storica del Risorgimento

RICCI VINCENZO ; V
anno <1921>   pagina <266>
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EUGENIO PAS3AMONTT
veritobles consentements qu'apròa dea sièoles de réunion, mème eli­tre deux peuples qui ont dea moeura, dea loix, dea frontièra et une langae eommune, mais ontre deux peaplea où tout cela est different, où tout cela est contraire, deux peuples qui ne se sont jamais tua, qui n'ont jamais cesse de proclamer, de pratiquer leur aversion mu­tuane, qui s'injurcnt, se coaibattent, soppriment, se dóchircnt depuia huit cent aus et dont l'attitude nons ménace une lutte, ai elle est nécessaire plus longue encore, quelle réunion quelle légitimitó peut jamais s'établir* Quelcrime, quelle .laute n'eat ce point, de conser­ver au milieu, dana le jardin de l'Europe, qui devrait ètre l'asyle, le refuge de la tranquillité, de conserver, dis - je, foyer d'incendie et iiaùie, cette source ancienne et perpetuelle des guerres européen-nes ? Et tant que les autres nations ne paraissent pas aonger à cette nation opprirnée, tant qu'elles eonsentent à la, tenir hors dea loix hors de catte loi surtout qu'elles ont le plus d'intèrét de proclamer unanimement, la loi mvariable et qui devrait étré imivéraelle de la lé­gitimite; qui peut trouver mauvais que cette malheureuse nation ré-courre detenrps en tempa a son désespoir et qui pourra blàrner le parti qui a toujours esistè qui esisterà jusqu' au jour de la délivranceet qui comprend les hornnes qui pensent qui sentent avec vigueur et modération ?
La modération, danB le but, est souvent accompagnóe de force dans l'éxécution tandis que les projets exagórés sont d'ordinate poursuivis avec faiblesse. Le parti italien, dont je viens de parler, n'a point deprojet imaginaire deroyaumeunique, de constitution unique, de répartition aux dépenses d'un princepareequ'il est en méme tempsprin-ce et pontife, ou aux dépenses d'un autre parceque il est d'origine étrangère ou mème ennemie. Le partì n'a qu'un seni but juste et veut y arriver avec des moyens juatea. Fort de son étendue, de son universalifcé, il marche à déeouvart, parie haut, rejette les socie-tea secrètea, les revoltes, tous les moyenB illégitimes; il attend, il est sur de trouver un jour une occasion, des moyens légitimes ; il atme mieux retarder que souiller sa cause: sounrir lui méme des mjuaticea, que d'en commettre: il se séparé des oppreaaeurs quels qu'ils soicnt.
Maia a ne Jfant pas se cacher, il est trèa vrai, qu'il existe én Italie, depuia plus de trente ana, une faction fort differente dans son but bien plus dangerèuae par ses moyens, qu'elle ne se refuse pas avec le méme aexupule que le parti, et c'eat ce qui fait que la fac­tion quoique aans doute moina nombreuao, s'est plus souvent mon-