Rassegna storica del Risorgimento
RICCI VINCENZO ; V
anno
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1921
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268
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BUéfflNIO PASS ADONTI
teèrent'alors l'intention de resister à p nouveaux étrangers, sj ótaient'secondés pax* leur gouvernement. Maia lorsque le Eoi M Sardaigne, déscendant avec son peuple belliqueux et obstiné les gorge* des Àlpes, demanda dea secours aux puissanees italiennes, il ne lui fut rien cnvoyó, si ce n'est quelques fournitures mitìtairea par le pape et deux rógiments de cavalerie napolitaine, qui fort inutiles dans eette guerre de montagnes virent le feu pour la première foi et furent détruits au passage du Po à Plaisance. Le gouvernement véuetien se distingua par l'indéfference ou plutòfj la aottise avec la quelle il répondit aux Communications du roi de Sardaigne, que eette affaire ne le regardait pas. Quant aux génoia je voudraiB ex euser leurs erreurs endisant p'ils ont de tous les temps aimé les tran-cais, lors memo que eeux-ci les donnaient au diable et tout préferé à l'affiance autricnienne. Si au lieu d'un lòi agé et pacifìque ne vo-yant de resource que dans les autricliiens, un prince de Savoie, con-duiSant ses Boldats corame aes nombreux ancètres, avait su se pas-ser de ce dangereux allié et exciter l'entbousiasme des peuples, on aurait des lors peut-ètre rallié les italiens. Car, tandis epe les fau-tes des gouvernements livraient les peuples, ceux-ci faisaient de nombreux efforts pour se défendre par eux-mèmes. Les barbeta dea montagnes du Piémont, les habitanta de Paviej les peuples du Ve-ronais et du Vicentin lors de la première invasionj les barbets encore, les aretina, les Lazzeroni de Naples à la seconde, les caJabrois surtout lors de la conquéte de jeur royaune. montrèrent par des entreprises plus on moins bien dirigees, mais toutes bardies, leur aversion pour le nouveau joug étranger. Le bon sena du peuple lorscpril n'e8t pas perverta, va aouvent au Xa.it mieux que lea cai-culs défcournés des politiques. Si les princes leur avaient rais alorsi les armes a la main et'les avaient laissés aux prises avec les enne-mis conmuns, les italiens n'auraient pas plus écoutó les insinuations perfìdes des étrangers et de la faetion démocratique, que ne le nrent les espagnols pendant les premières années de leur guerre. Car sana parler de Pavantage d'ètre déja réunis, les espagnols eurent encore sur Ics italiens celui bien plus grand a mes yeux d'ètre appelés par le prince moine- à la Défense nationale: on le peut voir dans la relation de Oavallos, les ordres envoyés en secret de Bayonne par Ferdinand sept et l'influence qu'ils exercèrent et il faut toujours en venir là:la légitimité est importante mème dans les guerres populai-res: elio fleule peut réunir tous les esprits, donner aux entreprises Un bnt common et mettee de l'ordre dans le désordre mème. Mais