Rassegna storica del Risorgimento
RICCI VINCENZO ; V
anno
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1921
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pagina
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269
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UNA LmaamA INEDITA PI CIBBAKE BAWIO 300
enfln quoique nous n'ayons papa* enoore laver dans aucun Bang étranger le mópris que Fon nous prodigue sans examiner si nona le meritons, quoique la lutto que nous avons soutenue contro les Francis ne soit comparable ni à eelle des espagnols, DÌ à celle mème plus ancienne des polouais, pourquoi l'oublierait - on lorsqu'on fait tant de bruì gg.la brillante mais courte défence du Tyrol en 1809 f On peut jè erois attribuer oet oubli, moins encore à ce que il: nous a manqué, un caraotère saillant et poétique cornine cerai de Hofer qu'à ce que nous sommes après les espagnols, le peuple d'Europe qui a le moins de talent de se faire valoir hors de chez ri. Au fait à quoi servirait de se vantar de ce qui a laissé si peu de fraoes 1 Les souvenirs des combats se perdent dans les années de servitude
nessun maggior dolore *
che ricordarsi del tempo felice nella miseria.
H semole que ce soit notre destinée qu'ii n'y ait pour nous de réimion que cello de la servitude. J'ai dit que je n yenx pas que l'era, cherohe le bien par le mal; mais lorsque le mal est échu, il faut saisir avee empressement le bien qui peut en résulter. Bien ne réunit les laommes et les peuples comme mi malheur commun et une necessito commune. G'est pendant l'invasion que s'est formée cette réunion de tous les peuples depuìs les Alpes de Suse aux Alpes de Gorice et aux caps de Scille et d'Otranto, pays autrefois plus étran-gers les uns aux autres que ne le soient la Franee et la Russie, l'Angleterre et l'Autriche. L'habtle et solide despotisme de JETapoléon ótait tout espoir de liberté pendant la durée de son regno: d'ailleurs beaucoup de gens lui étaint engagées par les serments et l'on n pensait pas qu'ii dévait si tòt en délier, mais on comptait bien de ne pas les rénouveller à ses successeurs étrangers et l'epoque de sa mort devait ètre le signal de la délivrance. En attendant la faction dèmo-cratique poursuivie par lui mème bien plus habilement qu'elle ne l'a été depuis nulle part, s'affaiblissait tous les Jours. Les révolu-tionnaires de 1796 ed de 1799 eux mnes récpnnaissaient en grande parfcie leurs erreurs. Les citoyens des republicraes épliémères élevées et détruitcs par Buonaparte en devenanf ennemis des franeais se rap-proebaient de ceux qui avaient défendn les anoiens gouvernents ita-liens. J'ai vu des homnies qui s'étaient battus souvent dans des camps opposés, devenir amis aux premières explications : on a re* marqué et on remarquera toujours Je peu d'animosité qui existo