Rassegna storica del Risorgimento

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EUGENIO PA3SAMONT1
tenne envers et contre fcous, contre ceux qni la blàment et contro ceux qni l'exagèrentj en un mot, destruction legale et légitime de la faction, satisfaction juste du parti moderò. Oe n'est qu'en determinanti d'avance ce qn'il fant fiaiàsfaire, en faisant hardiment ce qu'on a librement déterminé, arrivant aveo franehiBe à ce point, s*y main-tenant avec force, ne le dépassant jamais, qne l'on parvient à do-miner nne revolution. Que l'on applique ces refléxions aux différents pays de l'Europe et aux hommes qni ont pina on moins pacifié dans les temps, chacun dira sans qne j'ai Fair deflatter en pronon-cant ancnn nom, quel sont les princes qni se rapprochent plus on moins dn modale, que je viens de citer, de ces pays, de ces hommes; qu'on tourne tout à coup les yeux sur la malheureuse Italie. Que avons nous fait pòur mériter un sort si differenti Pour étre jettés ìmpitoyablement dans la carrière des révolutions au moment mème où on les achève dans le reste de l'Europe: car vaila ce que l'on fait en cherchant a détruire un parti légitime et indéstructible : on donne des nouvelles forces, de nouveaux hommes de nouveaux pré-textes à la faction. Au lieu de diviser cenx que l'on craint, on les rallie : ou bien croit-on qne le petit nombre d'hommes nouveaux ou méconnns que l'on a éteints, écartós, soient difficiles à remplacer? Croit-on que les décrets ou mème les excommunications quoique plus respectées aient détruit les carbonari f J'ai vu moi aussi un fait que je raconterai ici quoqu'il puisse déplaire. J'habitais un pays on il était connu qn'il y avait des sociétés secrètes: personne ne connai8sait le lieu de leurs assemblées : rien n'était plus prompt qne les nouvelles repaires, plus puissant qne les entreprises dirigées par elles. Cependant on pensait qn'elles se tenaient dans quelque endroit cache on par des caves, des souterrains : d'autres désignaient des bois des lieux écartés comme le ehamps d'avoine : eh bien : c'était, je le sais à ne pas en douter, c'était la place piiblique et l'on s'y rassemblait, l'on y déliberait souvent au milieu de tous les moyens de répression, qui y étaient réunis du coté du gouverne-ment. Et qu'on laisse continner ainsi à la faction qne l'on écarte, qne l'on mécontente le parti, qu'arriverat-il? La faction agira pour un but de plus en plus illégitime et pour des hommes de plus en plus dangereux. Le parti rejeté et Ééjetant lui mème la faction et des étrangers resterà d'abord dans l'inaction, se diviserà ensuite) en euthonsiastes qui séconderont la faction, en hommes tous qui: la suivront et un petit,, tres petit nombre d'hommes assez forte pour