Rassegna storica del Risorgimento
1821 ; CARLO ALBERTO RE DI SARDEGNA
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ÀJQ>*d COLOMBO
pouvoit paa ignorer juaqu'a a quel point il so trouvoit impliqué et compromia dana les Proccdures qu'on insfcnuaoit a Turin contee les Bévolutionnaires. S. A. m'observa que c'etoienfc dea acelerats oapabies de débùter mille mensognea a quoi p'ai répondu qu'on po- uvoit s'en rapporfcer à l'experiènce, au zèlo et a l'integritó dea Iuges pour deiueler le menzogne de la veritè. Le Prince repKqua fratte quant a Lui, il ne pourrait point ètre compromis quoiqu'il n'avait jamais rien ócrit qu'il dut se reprochcr : et que tonte refle- xion faite, il orojoit que ce qu'il Lui conviendroit le mieux aerait de demander d'étre jugé per un Oonaeil de Guèrre. A cette pro- position je gardois le allence : mais le Prince m'ayant ordonné de Lui dire ce que j'en penaois, j'ai repondu que je crojoia une pareiile dimarche iniìnement dangereuse, s'il ne se trouvait pas a meme do prouver jusqu'a Pevidence qu'aucune infractìon essen- tielle a la Loi né aaurait Lui ètre imputée: et j'aioutai, qu'a- yant la le Mémoire que S. A- avait redige et donne a quelques Ministres etrangers sur noa malheureux evenemens du Piemont, j'y aois lu avec une peine infinie des aveux propres a donner de la force devant l'inflessible justiee aux accusations des Be- belles qui cherchoient de l'inipliquer dana leur cause, et ees ave- ux je les lui ai indiquéa , sur une minute qui se trouvait aur sa table de ce mémoire là, où il convenoit que depxùs longtems les chela de la conspiration Lui avoient Iaisaé connoitre leura Projeta (( dont ils avoient osé Lui parler plus positivement quelques jours avant qu'elle n'eclata.
le me suia permis là-deaaoua de Lui obaerver avec respect que S. A. S. n'ignorant pomi que le serment prete par tous les moie yen en son pouvoir attx Projéts quelconques dont on aurait con- naissance contraireB a la Personne sacre du Boi, à son Gouv.*, a a sea intereta et a ceux de l'Etat elle ne ponrroit ne pas trouver une contravention a cet engagement dana les aveux dont je ve- nois de parler, contravention qui paroit devenir plus grave encore K dans une Personne d'un rang éminentement eievé: que le Conseil de Guerre appuyé sur cet Écrit, n'en preteroit que plus de foi aux deposi tions des accusés dont, quant a moi, j'ignorala la nati ture et Tetendne. Que d'apròs cette reflexions, que j'osais Lui aoumettre, je croyoia devoir lui deconaeiller cette demando d'étre jugé par un Conseil de Guerre. Il voulut en aoutenir encore la convenance, mais paa dea argumens, qui ne detruisoieut point ceux que je venate d'exposer, que je croia inutile en conaequenee