Rassegna storica del Risorgimento
1820 ; LUCCA ; MARIA LUISA DI BORBONE DUCHESA DI LUCCA E DI PAR
anno
<
1921
>
pagina
<
6
>
6 M, Menghini
in uno dei due discorsi elle, esule in Inghilterra,-ebbe a pronunciare dinanzi a immenso pubblico, nella 0 Sali di Glasgow, il 18 e 19 novembre 1858. Quelques gronda qu'aient été les bienfaits que le parlement hongrois de 1848 a conférés au peu-ple, nous les avons considérés non cornino une faveur accOKtée, mais comme l'acquittement d>une dettekw* Nous pensàmes que monopoliser, comme un privilège, eu faveur d'une classe quel- conque, ce qui est l'ixéritage oommun des hommes,. c'étaìt se rendre coupablo d'une trakison contare la nature, et d'une ré-bellion contre Dieu. Nous aimions la liberté. Nos pères avaient pòrte témoignage de leur amour pour elle, en répandant leur sang à flots sul* les éehafauds et sur les champs de bataille; mais il y a une chose qu'ils avaient oubliée au milieu de leurs sacrifices; ils avaient oublié ce précept que celui qui veut 6tre libre, doit commencer par ètre juste. Nous résolùmes de réparer cet oubli en distribuant la justice d'une main libérale. Nous abdi-quàmes toutes nos exemptions de caste, toutes nos immunités de classes, transmises jusqu'à nous au détriment du peuple. Nous résignàmèS; tous nos privilèges et. nous offrant à partager avec le peuple toutes les fonctions publiques, à supporter également avec lui toutes les charges de l'Etat, nous l'appelàmes à partager avec nous tous les droits civiques, tous les avantages de notre commune patrie, tous les bienfaits de la Oonstitution, de sorte qu'il n'y eut plus que des frères animés d'une affection réciproque, appelés à jouir ensemble de la liberté individuelle,
religieuse et politique Nous eùmes ensuite à voter aux pro-
priétaires fonciers une indemnité garantie sur les propriétés na-tionales, puis nous abolimes complètement le système de vasse-lage, et nous elevarne deux millions de familles d'agriculteurs à la position indipéndante de propriétaires libres. Messieursl pour un homme qui aim son pays et la liberté, le présent est sans donte un profond su,jet d'afflietion; mais quand je jette un re-gard eh arrière sin* cette partie de mon existence, je sens pé-nétrer jusqu'à mon camr un rayon vivifiant qui le console. Le pieci impie de ce gouvemement qui est à Vienne et a qui il n'a pas falla moins de 200.000 baionnettes russe pour le ra-masser de la poussière où Vavaient precipitò les armes légitimes de mon nérotqne nation, je pied impie de ce faible mais arro-.gant gouvemement a feasó tonfi vestigi do libei'té, de droit, de loi; mais ce grand bienfait quo nos efforts ont couquis au