Rassegna storica del Risorgimento
MORELLI MICHELE
anno
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1921
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pagina
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30
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30 M. Menghim
Je revìens à l'Autriche. Nous deux en accord, nous suffirons -mais quant à vous, c'est d'urgence, de n'avoir point dès le com-mencement à combaltre des Francois à Rome. L'esprit c'est bien beauconp, mais la discipline est aussi quelque chose. Le soldat murmure, mais enfin il se batte, si on le conduit. Si nous n'aurions pas cette fatalité scandaleuse à Rome devant nos yeux, je n'aurais nullement envie de m'attacher à l'ini ti ati ve des Parisiens nous les entraìnerions. Jusqu'à présent, ce fOt toujours un malheur pour vous autre peuples cette initiative. Mais c'est une fatalité que cette expédition de la République Jésuite. Ainsi donc la face de la poli-tique francaise doit changer. C'est pour cela que je soupire bien, mais tout en soupirant je suis force de dire et bien, attendons mais apprètons-nous .
La Croitie, à cause des frontières militaires, dont un grande nombre de bataillons est aussi en Italie est d'une grande importami. J'y songe beaucoup, j'y travaille malheureusement
on a coupé les ailes à un de mes agents les plus habiles mais gan'empéche rien. Pulszki aura regu quelque chose à taire traduire en bon langue croate, et à le faire imprimer. Aidez-1'en, je vous en prie; 200-300 exeraplaires devront è tre transrais à Constantinople, j'en disposerai, mais une centaine à l'Italie aux bataillons croates par vos agents. C est' important. Je vous le recommande ave.: era-pressement.
Il y a quelque jours j'ai recu par l'entremise de Monti votre lettre de 23 novembre 1 J'y répondrai prochainement.
Il faut que je finisse.
Salut et fraternité.
L. K.
Un certain Toaldi suppose d'ètre un de vos agents vient d'étre arrété à Semlin (frontière de la Hongrie, vis à vis à Belgrade). On n'a pas saisi des papiers sur lui. Il était accompagné par deux Hongrois en route à moi. Ils ne sont pas encore arrivés. (1)
(1) Antonio Toaldi, di Scino. Nell'ottobre del 3848, appena ventenne, tro-vavnsi a Vienna, ingaggiato nell'esercito austriaco. Dorante la seconda rivo-lneione viennese, riuscì a fuggire; andò a Pestìi, quindi a Semlin, dove nel