Rassegna storica del Risorgimento
MORELLI MICHELE
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1921
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pagina
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36
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36 M. Merujhmi
une parole de moi se lèvent 40.000 hommes forts autant des héros aguéris et soyez-en sOre un tei homme réussira de faire échouer raème la possibilité d'un mouvement populaire parmi les Magyars. 11 réussira, mais qu'il soit maudit au nom de l'humanité et de la Hberté encore une fois déjouée. (1)
Je connais ces MM.: ce sont eux qui ont déjà une fois sou-levé les Valaques de Transylvanie pour TAutriche contre la Hberté, qui autrement n'y auraient pas songé. Ils n'étaient pas de guer-riers lormidables mais ils étaient de cannibales qui s'enfuyant dans leur montagnes à notre approche ne descendirent que pour incendier et piller les villages sans défense, et pour égorger les femmes et les enfants.
Si MM. les Valaques sont des amis de la Hberté, qu'ils nes'y méìent pas encore une fois et nous arrangerons bien fadleraent nos affaires, car moi je veux la justice et la Hberté, je veux faire tout ménagement possible aux nationalités et les Valaques de Transylvnie sont bien disposés. Mais si ces MM. avec leurs idées de conquéte de la Transylvanie s'y méleront encore, je ne sais pas ce qui arriverà. Des deux chose l'une; ou bien les Hongrois ne se lèveront point et la lutte de la liberté Européenne s'en ressentira, ou bien s'ils se lèveront, et si les Valaques de la Transylvanie sou-doyés par les meneur ambitieux de la part de Moldo-Valachie arriveront encore une fois à se ranger du cSté de l'Autrfche, ce sera-t-une guerre d'extermination. Horreur mèrne à y penser. Mais vous verrez, ils ne s'en souciront pas beaucoup ces MM. Hors du danger de ces horreurs, les contemplant de loin,
(1) Sulla intricatissima questione della Trausilvaoia, oramai unita alla Ru-meniu. vod. M. V. COMMÈNK, Le rivendicazioni rotitene (nella Voce dei Pùpoìi, a. I JI918J, pp. 36-41): Ivi! tuia ricca bibliografia sali1 argomento. Gli Szelclers, (jìii eitati, discendenti dagli alitici magiari si erano fissati in Transilvania nel see X, e fnron sempre temati per il loro ardimento. Com'è noto, gli storiai ungheresi pretesero ch'essi fossero giunti in Transilvania trovando il paese completamente deserto, e quindi in elianto di dioliiararsene legalmente padroni, mentre invece per pia secoli la Transilvania era stata occupata dai Uaoo-Bo-moni, i quali, all'avvicinarsi dei barbari, s'orano rifugiati nelle foreste e sullo montagne della Carpagio, li cupo risentimento del Kossnfcu è l'esponente più caratteristico di questa lotta' tra le due raziso.