Rassegna storica del Risorgimento

DUE SICILIE (REGNO DELLE) ; MOTI 1820
anno <1921>   pagina <82>
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82 Jtf, MenyliM
Mes horatnes pour l'Italie vont. Je Ietir ai fourni les moyens. Faites vos demarches pour les rapports nécessaires. Que Dieu vous bénise. Salut et fraternìté.
L. KOSSUTH.
New York, le 8 June 1852. Cher ami.
Me voilà enfin à New York, quelques peu de jours encore pour régler les détails, et je quitte i'Amérique, où avec tant de peines j'ai fait beaucoup pour l'averi ir, mais pour à présent presque rien.
Pour l'averi ir, le résultat est: que la Revolution une fois éela-tée, les Américains (en particulier) accourreront à nous aider en toute maniere. Je dis nous parce que jamais je n'ai parie de la Hongrie sans parler également de l'Italie, comme d'une cause iden-tique, et sans que je les aura.it fait comprendre, que tout ce qu'ils feront pour l'Italie, sera-t-il aussi fait pour la Hongrie. Encore: qu'elle que soit Padministration prochaine des Etats-Unis, elle devra prendre part dans les affaires de l'Europe. Chaque Gouverne-ment révolutionnaire sera-t-immédiatement reconnu; la flotte de la Mediterranée est déjà augmentée, l'ancien commandant replacé par un autre, l'ordre défendant aux officiers américains de parler méme politique rétiré, la flotte protègera le commerce des Américains avec la Revolution. On protesterà contre toute l'intervention, et on veillera sur Constantinople. (1)
Quant pour à présent: vous vous en souviendrai, cher ami, que votre mot d'adieu été: Hàtez-vous de revenir, car les Fran­
ti) Alla morto di Z. Taylor (9 luglio J850), ora succeduto alla Presidenza detta Confederazione dogli Stati riniti il vice Presidente Fillmore (1800-1874), appartenenti) al partito democratico, ohe durò in carica per tutto quello scorcio di sessione. Crii succedette (12 giugno 1852) Franklin Picrce (1804-1860), del partii democratico, sul quale il Kossuth appuntava tanto sue speranze per un possi l'i lo intervento noli* couipotissioni politiche europee, che pero furono del tutto deluse.