Rassegna storica del Risorgimento
COLLETTA PIETRO ; SICILIA
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1921
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100
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10Ò M. MmgìiM
banquìer. Le course est monte jusqu'à 250, c'était donc un petit capital de L. 2500. Sur votre note, j'avais imraédiatement chargé Mr. Pea-body de Les vendre, pour vous payer. Il m'a assuré que ca sera fait dans huit jours, devant les envoyer pour vente à Vienne. Sur cela je vous ai promis le payement en quelques jours. Mais Mr. Pea-body semble d'ètre un homme irrégulier, ou bien ne se douter pas des pareilles affaires. Il m'a trafné de jour en jour. Enfin j'ai perdu patience, et j'ai rétìrais les actions de lui, mais il me les rendait sans les coupons, et désavouàt d'avoir recti les coupons. J'avais à écrire à ma mère pour m'éclaircir et à taire des demarches sérieuses près Mr. Abbott Lawrence pour pouvoir convaincre Mr. Peabody qu'il les aiet recu. Les actions n'étaient point à vendre sans les coupons. Enfin après beaucoup de recherches il les a trouvé, mais je ne les ai recu qu'hier. Aujourd'hui je les envoie par un autre banquier à Francfourt pour les vendre. Quelques jours y encore pas-seront. Malheureusement le course est tombe à 238 de 250 et j'y perds 1440 florins.J'ai en Amérique quelques 12.000 dollars, laissés pour couvrir un engagement échéant le 15 novembre. Voyant les embarras inattendus, j'ai, il y a huit jours, écrit à mon agent, en le chargeant de m'envoyer immédiatement 2750 dollars, que j'ai à vous payer, mais je ne peut les avoir, qu'avec le bateau de 4 sep-tembre ici. C'est donc avec beaucoup de regret que je dois vous prier d'avoir encore patience tout au plus, jusqu'à ce jour là: si on réussit à vendre mes stocks più tòt vous aurez plutòt votre ar-gent, si non, vous l'aurez le 4 septerabre. Vous savez combien des dépenses inattendus nous survient à nous chaque jour. Et nous sommes dans un pays bien indifférent, si non hostile, sauf l'opinion du peuple, qui péserat beaucoup politiquement le moment venu, mais qui au delà de ca ne fairai rien jamais.
Rheinfeld est arrivé. Il m'a fait son rapport. Il vous irat voir aujourd'hui, n'ayant vous trouvé avant hier. Il y a beaucoup de refléchir sur le beaucoup qu'il dit. Voyez-le, après demain ou bien après demain j'irais vous voir, et nous en parlerons. Dit-lui aussi, qu'il ne voit personne, mais personne, avant ayant des nos ordres ultérieurs.
Je vous prie, écrivez avec la poste d'aujourd'hui, mais d'aujour-d'hui encore, à Paris pour demander des renseignements spéciaux