Rassegna storica del Risorgimento

COLLETTA PIETRO ; SICILIA
anno <1921>   pagina <102>
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1052 M. Mmyhini
Gén. Vetter (1) me dit que Medici (2) reclame le remboursement de quelques 400 francs dépensés pour certains agents. C'est-ce que c'est une dépense à moi, ou bien à vous? Je n'en sais rien. Dois-je les payer? si oui, je le payerai de suite.
Je vous prie, remettez à Col. Thasz les manuscrits de gén. Vetter, pour que je les lui remets. Nous avons reparlé le pian d'opératìon, et plus j'y pense, plus je voudrais vous recommander quatre points:
1. L'orgauisation de l'émigration militaire per provinces sous des chefs subalternes de leurs propres pays.
2. L'assurance de quelques points stratégiques, dans la base d'opératìon de l'ennemie.
3. Individus dès à présent désignés dans des localités stra­tégiques pour avoir un pian de retranchement des fortifications prets et pour les exécuter le moment du soulèvement; que dans des routes des Communications ville par ville, village par village soit retranché pour retarder le mouvement concentra-tive de l'ennemie jusqu'à ce que les masses soulevés s'orga-niseront dans une armée capable de faire pas un soulèvement, mais une guerre.
4. Avez-vous songé pratiquement à l'approvisionement des troupes? Ne vous fiez pas, ni aux chances, ni à la bonne volonté des paysans, moins encore à l'expédient d'une réquisition. Man-que à cet égard, ruinerait la revolution en 14 jours. On mange ce qu'on a chez soi, mais si on doit marcher, et vous n'avez pas
(1) À. Vetter vou Doggonfold (1803-. .,), nativo di Venezia, trovavasi in
q milita di colonnello nell'esercito austriaco, quando, disertando quello insogno, corso (1849) a combattere con gli Ungheresi. Andato in esilio, riparò a Genova, dove visse in intimità con gli altri emigrati ungheresi e italiani.
(2) Giacomo Medici era in queir anno imi de' più autorevoli rappresentanti dell1 emigrazione italiana a Genova. Ancor devoto al Mazzini, con cui era en­trato in relazione fino dal 1845, prima oioè di raggiungere Garibaldi a Mou-tevideo (ved. 1' i 1 iz. nazionale, voi. XXX, p. 221), aveva contatti frequenti col Vetter e coi Tfirr, che capitanavano cola l'emigrazione ungherese. Fu dap­prima titubante, poi contrario al moto del CI febbraio, e fu da qnel momento che si separò dal suo antico maestro.