Rassegna storica del Risorgimento
1820-1821 ; ELBA (ISOLA D')
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1921
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111
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Luigi Kossulh nel suo carteggio con Giuseppe Mazzi/ni ili
Non seulement il n'y a pas un mot vrai dans ce qu'on vous écrit, mais encore je n'ai jamais avant le départ de TUrr (il y. a trois jours) écrit a personne en Italie, ni à un Hongrois, ni à un Italien, à personne, jamais 1 Vous devriez me mieux connattre, que se supposer que si j'ai quelque remarque à taire, je soit capable de la taire aux autres qu'à vous métne. Ce n'est pas ma manière d'agir.
Ce n'est pas par TUrr, que j'ai écrit la première fois. Et lui n'est pas encore méme arrivé à Turin. Et qu'est-ce que j'écrivais par son entremise?
Il me disait qu'il y a quelque mécontentement dans quelques uns deS patriotes Italiens, que sauf la Romagne, on n'a presque rien fait en Italie, point de l'organisation militaìre. La Lombardie presque, la Vénecien entièrement négligée, des hommes incapables dépensent inutilement vos moyens, tandis que des capacités mili-taires restent écartés, qu'à Londres on est myslifié et de là une inactivité épouvantable, etc.
J'ai sur cela donne des ordres aux Hongrois, que s'ils rencon-trent pareilles babillages, ils tiennent pour leur devoir de les blà-mer décisivement, et de dire à tous que comme dans une partie il taut avant tout de la discipline et l'unite organique, sans quoi on verserà du sang, mais on ne réussira jamais, et comme pour cela il faut un chet, et comme c'est vous qui efces ce chet, et personne ne peut avoir la présomption de vouloir ambitionner cette position, sans trahir l'avenir de l'Italie c'est donc aussi servir l'ennemi, que de vouloir déroger à l'autorité de la prudence de vos deraar-ches. Point de critique, mais obéissance, résignation de vanités personneltes et confiance. Si quelqu'un croìt pouvoir donner des avertissernents valuables, qu'il s'adresse à vous, mais qu'il se taise; et que tout homme soit stire que vous voyez si bien et si loin que qui que c'est soit, donc quelque chose ne se fait pas, ce n'est à rai-son de non savoir, ou non vouloir, mais à raison de non pouvoir. Ou manque des moyens, ou incompatibilité avec le pian combine, le quel vous certainement ne fairez pas public tambour battant. Il faut donc croire, obéir et se taire.
Encore, j'ai écrit à Calvi (1) que de deux chose, une: ou bien,
(1) Lalmiga letiferi, del 1 ottobre 1852, edita da I. BOCIOAZSM, avi. ofc, i>p. 92-85.