Rassegna storica del Risorgimento

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Il offirit, dans ce domaine des relations franco-italiennes qu'il connais-saìt bien, maintes études publiées dans diverses revues parmi lesquelles la Rassegna storica del Risorgimento dont on ne saurait dfesser ici la liste qui serait longue; on retiendra pour mémoire les quelques tìtres suivants qui disent bien la diversité de ses recherches: La décadence du Royaume de Napies vue par les observateurs francais (1848-1857) (Atti del XXXVI Congresso di storia del Risorgimento italiano); Napoléon III et l'opinion rrancaise devant la question romaine (1860-1870) (Rassegna storica toscana, anno UT), repris dans la Revue d'Histoire diplomatique (1958); Italia Anno Primo (Archivio storico italiano, Firenze, 1961); La diplomane francaise devant la question de Venise (in II problema veneto e l'Europa, Padova, 1966); La France et la question de Venise en 1866 (Atti del XLIII Congresso di storia del Risorgimento italiano, 1966); Voyageurs francais en Italie. - Hippolyte Taine (1864) (Revue d'Histoire diplomatique, 1968); La prise de Rome vue de Paris par un assiégé (ivi, 1970).
Ressortissant de ces deus centres d'intérèt la France et l'Italie , il y eut enfin Stendhal (lire à ce propos, entre autres, son excellent article De la valeur pour lliistorien de la correspondance consulaire de Stendhal, in Mélanges Pierre Renouvin, Paris, 1966); on n'oubliera pas qu'il était l'actif secrétaire general de YAssociation des Amis de Stendhal. On ne saurait omettre la publication qu'il fit en 1982 des Carnets de Gabriel Hano-taux, le grand diplomate francais, ni qu'il fiat; depuis 1962, le directeur attentif de la Revue d'Histoire diplomatique où il accueillit généreusement nombre d'articles traitant des relations entre l'Italie et la France, Un de ses demiers ouvrages fut une synthèse particulièrement bienvenue et par là il revenait à ses premières amours d'historien : il écrivit en effet, pour la Nouvelle Histoire de Paris, le volume consacré à Paris au temps de Louis XJV (1660-1715) et publié en 1990.
S'il fut incontestablement un historien de qualité et reconnu comme tei, il n'appartenait pas au monde universitaire, ce qui lui donnait une grande liberté de parole dont il usait volontiers mais avec cette délicatesse et cette finesse d'esprit qui le caractérisaient. Chacun de ceux qui l'ont connu et quelque peu frequente s'accorde à lui reconnaìtre un vigoureux sens de l'humour qui s'accompagnait, selon Jean-Baptiste Duroselle, de verve, d'imagination et de sourires et, ajouterai-je, de cette gouaille bien parisienne qui faisait tout son charme; tout ceci transparaissait dans ces petits poèmes quii composait a Foccasion des congrès et colloques auxquels il participait si activement et qu'il déclamait, pour la plus grande joie de tous, au terme du demier repas pris en commun (quelques uns de ces poèmes furent publiés en brochure sous le ti ire Quand le Congrès s'amuse.