Rassegna storica del Risorgimento
Italia. Francia. Storia politica. Secoli XVIII-XIX
anno
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2000
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37
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P.F. Lachèsy e i patrioti italiani 37
affari. Sarebbe rimasto a Napoli, egli scriveva, fino alla sostituzione di Garat, ma pregava insistentemente il ministro di richiamarlo al più presto. L'état de ma sante qui a souffert depuis mon départ de Paris, celui des mes affaires domestiques, mais plus que tout l'impossibili té bien recon-nu pour moi de faire ici aucun bien et le peu de disposition que je me sens à résider apres d'un Cour telle que celle de Naples, me font un devoir de demander mon prompt rappel a Paris . Chiariva i motivi della sua insofferenza e della impossibilità di restare a Napoli entrando subito nel merito della questione che Garat aveva sollevato con forza, quella dei patrioti napoletani detenuti nelle carceri borboniche e minacciati di processi, di torture e forse di morte.15)
La corte di Napoli, notava Lachèze, meno impaurita e più rassicurata (conviene ricordare che per quanto non se ne avesse ancora notizia ufficiale il Regno aveva concluso il 19 maggio un accordo con l'Austria e si sentiva protetta dagli inglesi) riprende avec chaleur le proces des patriotes incarcerés [...]. Ces sont pour elle des crirninels d'état. J'imagine que ce sera toujour pour le gouvemement francais des amis de nos principes qu'il est un devoir de proteger, et qui serait un lacheté, autant qu'une acte d'un souverain ìmpolitique, abandonner. Dans le cas ou il me serait impossible d'empecher les assassinats juridiques, quelle conduite aurai je donc a tenir? Elle me paroit simple. C'est de ne pas demeurer spectateur d'un attentat contee Fhumanité qui en serait un bien plus grande encore à l'esprit de nos demieres traités avec la cour de Naples, à la paix que lui nous avons donnée et aux principes fondamentaux de notre Revolution. Je previens donc le Directoire par votre organ, citoyen ministre, que si je voie ici, les echeffauds se dresser et mes protestations vaines, je quitte à l'instant le territoire napolitani à moins que d'ici a certe epoque qui peut etre tres prochain, le Directoire ne m'ait donne des ordres contraires. Son silence devra etre regardé par moi comme une marque d'assenti-ment à la resolution que je manifeste en certe lettre.
Dans tout état de chose plus je considere nos rapports actuels avec Naples plus je sens une repugnance invincible à y rester plus longtemps, quand méme le Directoire vaudrait me révestir d'une titre superieure à celui de chargé d'affaires, et par consequence plus propre à. me faire respecter. Je regarderai donc comme un faveur du Directoire l'empressement qu'il vaudra bien à me faire remplacer. En attendant je continuerai les negoóauons commencés par le citoyen Garat et si elles demeurent sans effet, je saurait au moins employer mon courage et mon zele à taire respecter le nom francais et à faire craindre la republique puisq'on ne veut pas l'aimer .,(
15) Sulla questione cfr. N. NICOLIWJ, ha missione del Garat a Napoli e i detenuti politici nel 1797-1798, in Archivio storico per le province napoletane; 1932 e poi nel volume La spedizione punitiva dì halouche Triville ed altri saggi sulla vita politica napoletana alla fine del secolo XVIJ1, Firenze, Le Monnier, 1939, pp, 127-159.
iQ AMAEP, Correspondance poliliqm, Naples* 125.