Rassegna storica del Risorgimento
GIOBERTI VINCENZO
anno
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1921
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pagina
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606
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t,uo Giovcmni Sforza
più profìtto in questa scienza difficile da due mesi in qua che in tutto il rimanente della mia vita.
Kingranziandola di tutto l'affetto che Ella mi mostra, La prego ad accogliere i sensi di alta e cordiale stima con cui mi dico
Suo devono servitore GIOBERTI.
42. Al Presidente del Consiglio, a Torino.
foondies, 31 mai 1849.
Vous avez dtì vous apercevoir, M.r le Président, que la deridere lettre que j'ai eu l'honneur de vous adresser, a été éerite par moi sans avoir sous les yeux celle à laquelle je devais ré-pondre; en effet e'est l'Athenaeum Club que je vous éerit, en attendant l'heure d'étre présente à Lord Eddisburg sous secrétaire d'Etat aux affaires etrangères confident de Lord Palmer? ston et ami de la cause Italienne. Je vous suis infìniment obligé de la confiance que vous me temoignez et de l'approbation que vous voulez bien donner à ma conduite, qui n'est certainement dietée par d'autre sentimens que le plus sincère amour de la patrie et le vif desir de son honneur et de sa gioire. Je suis heureux d'avoir saisi votre pensée à l'égard de la possibilité de la guerre et je continuerai dans mon langage, qui sans ètre ridìculeusement orgueilleux, n'est pas cependant plus humble qu'il ne doit ètre en face des événemens graves, qui peuvent surgir en Europe, et dans lesquels nous pourrons toujour jouer un ròle honorable et d'igne. Je n'ai jamais douté, Monsiem* le Ghevalier, ni de votre patriotisme, ni des vues nobles et élevées qui dirigerafeni votre politiqne, et si j'ose me permettre quel-ques observations, et vous faire quelques demandes, veuillez re-connaitre en cela mon vif ctésir de vous seconder et de coopérer sous votre direction au résultat final d'une cause que j'ai epousée avec chaleur dès ma première jeunesse, qui a toujours été le rève de ma vie et que je n'ai pas du tout perdu l'espoir de voir so réaliser dans un tems que tout me fait croire moins éloigné,