Rassegna storica del Risorgimento

GIOBERTI VINCENZO
anno <1921>   pagina <608>
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608 Qiovwmii Sforza
gemens dans ce tems-ci plutdt que dans uu tems plus eloigné, parceque si avec faide des Busses elle arrivato à vaincre les Hongrois, elle serali certainement plus difficile avec nous; qu'en tout cas il était góneralemeut à desirer qu'elle put appaiser les révoltes avec ses propres troupes.
Le terrain devenatf lei fort glissanti et je desirais me tenir debout autant que possible : j'hazardais dono quelques mots sur cette étrange intervention et les dangers qu'elle portait avec elle, mais quelques mots sur la polonge mirent fin à cet inci-dent, que je ne jugeais pas à propos de continuer inutilemenk
Quant aux condition du traité, il me répéta les observations, qu'il avait fait au Cabinet de Vienne au moyen du Ministre An-glais, et me dit qu'il connaissait mon opinion sui* le prineipes à suivre dans un contreprojet, c'est à dire de le rédtrire à un simple traité de paire avec l'Autriche et qu'il l'approuvait plei-nement. Vini ensuite la question l'ouverture fai te à cèt égard dans le commencement des nógociations, qui a été et est con-tinuellement exploitée avec quelque apparence de raison par l'Autriche, qui en tire l'argument que nous avons des ressources suffisantes à payer les frais de guerre. Je lui observais cepen-dant, comme de raison, que nous avions des droits éventuels au Ducile de Plaisance, auxquels nous ne pouvions renoncer: que de ménie nous ne pouvions admettre dans le traité de paix, l'Autriche comme représentant des Ducs de Parme et de Moj-1 dène, d'autant plus que oes Ducs n'avaient à reclamer aucune indemnite, puisque les Modenais et le Parmesans bien loin de nous avoir fait la guerre ils s'étaient joints à nous d'une voix unanime, et que nous d'ailleurs n' avions ni leve la moindre con-tribntion, ni cause le moindre dégàt aux pays amis, que nous avions oceupè. Il me répondit que e'était parfaitement juste que nous avions fait la guerre à l'Autriche et qu'avec elle sente nous devions faire la paix que nous n'etionsetnvions pas été* en guerre avec les Ducs de Parme et de Modóne et que nous n' avions pas de paix à faire avec eux, qu'enfin sur la que­stion chi tarritoire, il fallali rétablir dans le traité de paix les anoiennes limites entro FAutriche et la Sardaigm e!pas un mot de plus sur ce point. Je savais que le Due fe Parme avait re-eommandé ses sujefcs. au Boi Charles Albert et je l'ai dit: jene snche pas que quand au Due de Modène il j ait eu de notre part quelque déelaration de guerre ou quelque défi, et je désire-