Rassegna storica del Risorgimento
GIOBERTI VINCENZO
anno
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1921
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pagina
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610
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61 G-ÌOVOMM Sform
Ainsi que vous pòuvèz le penser, M.r 1 Prósident, je n'ai pas hésité alors à parler de la Nationalité Italienne et de notre avenir. Je puis vous assurer, M.r le Ohevalier, qué Lord Pal-merston est tout à fait favorable a ees idées; il ne met pas le nioindre doute sur la necessitò du ievrèloppement progressifs du principe et sur ìm àestinóes futures du pays, avèc l'intriche d'une manière formelle et explicite, il ne sait pas trop comment cela serait possible. Nous reviendrons sur cette idée; en attendami la questìon a été mise en avant, et Lord Palmerston n'etait pas homme à sèn efTaroucher. Quaht à l'avenir du pays vous avez déjà pu juger de sa manière de voir, d'après les conseils qu'il nous donne relativement à la paix avee les Ducs de Parme et de Modène; il n'a rien ajouté de special lorsque j'ai parie de l'influence que la Maison de Savoie a toujom*s exercé et qu'était appelée à exercer encore par la force des événemens et mème par sa situation actuelle, mais il a laissé voir assez clairement que ses sympathies nous sont acquises, lorsqu'il m'observa que nos fautes avaient été assez graves, mais qu'il valait mieux de ne pas en parler et de penser sérieusement aux remèdes; à quoi je n'ai pas manqué de répondre que tout notre esporr était dans le gouverneinent Anglais, et surtout dans les vues supérieures, les sentimens gónèreux, la haute raison et les sympathies du personge illustre qui en dirigeatlapolitique. La poste va ètre fermée et j renvoie a demain la continuation de cette lettre, me boraant pour le moment à prier V. E. d'a-grèer, etc.
GAIiLIKA.