Rassegna storica del Risorgimento

Un carteggio medito di F. P. Bozzelli 5
Pedro; la Evoluzione del '30, se son da lui serenamente esami­nate dal punto di vista costituzionale e dottrinario, gli danno anche fremiti e speranze eccitamenti e prostrazioni.
Il 1 agosto dal '30 dopo averi annunziato enfaticamente a Guglielmo Pepe la Kivoluzione trionfante conclude il messaggio dicendo Non ho forza di dilungarmi perchè scrivo a stento e i miei nervi sono scossi e la mano mi trema come un paralitico >>. Ed è di quei giorni la curiosa memoria che trascrivo,, in cui, dopo avere esaminate le condizioni del Bearne di Napoli a tra­verso la sua storia più recente del 1799 al 1830, afferma essere inevitabile la rivoluzione, e propone ci' impedirla, prevenendola con la costituzione liberale concessa dal Re e mantenuta ed at­tuata da uomini devoti; alla causa della libertà ed alla Dinastia Borbonica, fra cui, garanzia alla cittadinanza, Ministro della Guerra, Guglielmo Pepe.
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Jja condition sociale du Boyaume de Naples offre un exem-ple unique dans l'histoire.
Partout ailleur 'l'esprit de lìbèrté s'est devellopé d'une ma­nière spontanee parmi les masses : là il a óté toujouTS excité par l'action directe et perseverante du Gouvernement méme de l'Etat. Le besoin de repousser les pretóntions de l'ótranger, et surtout celles de la Oour de Bome a obligé les princes de ce pays de se tenir constamment d'accord avec les peuples, de leur fa-ire sentir le charme et la gioire de l'indópendence et de les attaché? par ce raoyen óblouissant à tous les faterete du trone. Le Olergé qui seul pouvait donnei* du poids à l'opposition de la Cour contre le Saiut-Siège a toujours óté elevò dans ees principes, et c'est ce qui explìque pourquoi le Olergó Napolitani s'est montré le premier dans toutes les circonstances à soutenir les revolutions tenteés dans un sens liberal.
Aprós les tristes vicissitudes de l'an 17:99, l'esprit de libertà dans ce Boyaume est descendu du vague où il planait aupara-vant et a concentrò toutes ses tendances vers le but d'obtenir une monarchie Oonstitutionneilè}; :]a pitie capable de concilier la prosperità du peuple avec la d ignite de la Oouronue. Le gou­vernement paratie rejouire de cétteopinion ainsi dóterminee et s'éfforca de l'entretenii' et d'en tirer parti. Depuis 1806 les