Rassegna storica del Risorgimento

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8, Gaeta/ivi
B faut que le roi lui mème en prennefimchementl'inizia­tive, et qu'il donne nne constitution représentative à ses peuples, Gelle des Cortes éspagnoles était éminemment defectaeuse: on peut lui substitaek elle qui vient tonto recemment d'ètre ètablie en Franca sauf toujours les modifieatìons qui pourraient ètre exigées par de circostanc.es de località Le roi de Naples a cer-tainement le droit de la faire a moina qu'il ne vedile pas se considera lui méme comme dépouillè de son autorité souveraine. La possìbilité du succós lui est assurée, parce que la nation Francaiae, placée à la tète de la civilisation europeenne, riclie de force et de gioire, avec un prince qui se trouve attaché à la dynastie de Naples par les liens du aang, ne refuserà certaine-ment pas de faire usage de sa prépondórance morale et redou-table poni* le sputerai* dans une aussi salutaire entreprise.
On devrait commencer par renvoyer immédiatenient le mi-nistére Napolitani actuel, et par lui en substituer un autre com­pose d'hoinmes dévoués a la eause de *Ia liberté et de la dyna­stie, qui puissent inspirer de la confìanoe au peuple et déterminer les moyens les plus prompts et les plus efficaces pour opérer le changement propose sana la moindre secousse. Le Comte Eie-Ciardi, qui a plusieurs fois exercó les fonctions de ministre avec éclat, pouvrait en ètre le président. Un nouvel ambassadeur fran­cala sera probablement envoyé a Naples, qui reunissant en lui la liberante des principes, l'energie de la conduite et l'expé-rience des affaire, pourra aider le gouvernement de ses conseils. La nomination d'un nouveau diplomate Napolitaine à l'abrì de tout soupeon, poni' résider ù Paris, et Servir d'organe intermé-diaire aux communiquations entre les deux cabinets, eomplete-rait l'ensemble de ces preiniéres opératìons préliminaires. Une seule question se présent ici et elle est forte et positive. Dans ces moments de transition, comment ètre sur que le peuple im-patient ne a'ólance pas dans un nouvement premature, et en se Kvtant à des desordres, ne dérange pas le pian conciliative, qu'on se serait trace pour atteindre le but sana aueune convulsion po-
litique,
Oette difficulté n'est pas insurmontable. Dana le caa que le roi de Naples veuille bien adherer à ce projet, il est nature! de concevoir qu'il s'empreasera de rappeler le G. P. dans ce pays et alors ce sera ce dernier qui par la popularité de son nom et nar la conflance sans bornes qu'il a toujours su inspirer a ses