Rassegna storica del Risorgimento
Polonia. Europa. Storia politica. Secolo XIX
anno
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2001
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170
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W Angelo Tamborra
consciences; sjòiiissent de tous les ;ekoks de citoycn et remplissent méme des emplois publics ttès élevés. Avant 50 ans .Fon dtait encore des familles nobles *ug-sicnnes qui suivaiexit le rite grec: maintenant il n'est guerre (sic) professe que par le peuple des campagnes fort attaché à ses cérémonies.
La servitude de la glèbe a seule été connue en Pologne. Nous n'avons jamais eu d'esclavage domesdque. Dans de certaines provinces, telle que la Samogitie, les paysans ont toujours conserve leur liberté. Dans les économies royales et dans les biens nadonaux connus soùs le nom de Starosties, que le coi distribuait benemeren-tibns et qui fesaient (.sr) ensemMes ( presque ls .tiers du territoire de ancienne Pologne, les paysans quoique astreints a la corvée,, étaient sous la protéctìon des loix {sic) et avaient des tribunaux spéciaux où ils pouvaient porter leurs plaintes. La constitution du 3 Mai déclara que tous les paysans sans exceptions jouiraient de la protéctìon de la loi civile. La justice criminelle n'appartint jamais atts droits sér gneuriaux. Pour ce qui est des habitans des villes ils jouissaient de la liberté dvlte; Leurs immunités municipales leurs étaient assutées par des chartes royales dans les terres nationales, et dans les terres des particuliers par le Seigneur du lieu qui ac-cordait des privilèges aux familles qu'il voulait Bxer dans ses possessions. Les bourgeois des villes de la couronne étaient souvent en procès avec les possesseurs à vie des Starosties où les villes étaient situées. Un tribunal particulier prenair connaissance de leurs différens.ìja~ constitution du 3 Mai admit les députés des villes de la eiauronne aux délibérations de la Diète. La noblesse avait seule ce privi-lège de posseder des terres; avec des paysans. Pour aspirer aux emplois publics il fallait ètre Noble. Les: Bourgeois qui n'avaient aucun droit politique jusqu'en 1797 remplissaient les fònctiòns municipales pouvaient ette avocats dans de certains tribunaux et obtenaient le grade d'Offìeier dans les troupes de ligne. Au reste la Loi établissait la plus parfaite égalité entre les nobles quoique leur fortune et leur manière de vivre fut très differente. A eèkè de lòrriines colossales> Pon trouvait des villages de nobles portant tqus le meraie nom de famiile, où ghaque.'ltentilhomme n'avait qu'une cabane et un champ modique qu'il labourait de ;ses propres mains avec son sabre au coté, ou fiche en terre dans le sillon que venait de tracer sa charrue, afin que les paysans ne le prissent pas pour un paysan. De là vient le proverbe que le Gmtìlhommc dans son enclos est égal au Vaiatili. Il y avait aussi un bon nombre de Gcntilshommes qui 's'àns àueUine propriétf territoriale payaìent une redevance en argent, en service militaire ou autre; au Seigneur qui leur accordait un morceau de terrain à cui ti ver. On les nommait gentilshommes à cens. La constitution du 3 Mai les exclut des Diètines et n'accorda le droit de voter qu'aux Nobles qui auraicnt une propriété fondere quelconque. Tel était l'état des choses avant lineanti ssement de la Pologne.
Napoléon dedara Ics paysans libres de leurs personnes dans la constitution quii donna au Duché de Varsavie, :Gecte disposition bienfaisantc a été conservée dans ce qu'on appella actucllerncnt le Royarne de Pologne. Dans le Grand Duché de Poscn* le gouvemement prussico a marche plus vite; il a déclaré quc la incide du terrain cultìvé par Jcs paysans était sa propriété sauf un cens qu'il doit toujours payer au Seigneur. Celie viola tion du droit de propriété de edui-ci, aura pro-bablemcnt par la suite du tems d'heureux resultata. En Pologne Autricruenne le