Rassegna storica del Risorgimento

Là rìmliiione polacca del f830-31 e l'Europa 171
paysan est reste attaché a la glèbe, mais peut compier sur la protection du gouver-nement en cas de vexation abusive de la pan du Seigneur;
Quel est le rapport numèrique 1) de la population des campagnes à celle des villes 2) De la population à la population sìmplement libre 3) De la population libre à fa; po­pulation non libre?
En Pologne russe, l'ancienne servitude du paysan n'a pu qu'étre consolid.ee et agravée (sic) par les habitudes et les lois de l'Empire à ce sujet. La condMon des petits bourgeois; y ;st aussi devenue beaucoup plus malheureuse, parce qu'ils sont attachés a leur endroit comme à la glèbe, et à cause des règlemens de la capitadon et du recrutement auxquels ils sont soumis. Dans le Royaume actuel de Pologne tous les habitans sont égaux devant la loi; tous peuvent également aspirer aux em-plois (à l'exception des juifs). Le droit de voter aux Diètines èst établi par une propriété territoriale quelconque. La Noblesse n'est qu'une distinction honorifique.
Les rapportò numériques des diverses classes de population sont marqués dans la table ci-jointe.4) L'on pourra faire à ce sujet probablement deux observa-rions que la classe des propriétaires est trop peu nombreuse en comparaison de ceux qui vivent du travaìl de leurs mains, et que la population des villes est trop petite en comparaison de celle des campagnes. Il n'y a pas assez de bouches consommantes dans un pays riehe en productions agricoles.
Au moment de la dernière consuete des Slaves, existent-ils sur le territoire de la Po­logne plusieurs races distinctes, placées dans des conàitìons sociales diffèrentesì
S'ìlj a eu depuìs la dernière conquete quelque amalgame entre les races diverses comment cette amalgame s'est-il opere et par quels èchelons successifs?
L'on suppose, sans avoir rien de certain à ce sujet, que la dernière conquete des Slaves a eu lieu au VII jsiècle. L'histoire ne nous a conferve que peu de don-nées sur cex. événement qui en tout cas n'a aucune resSernblance avec J'établis-sement de plusieurs autres nations en Europe lefe parùculièrement les Francs dans la Gaule, Les demiers Slaves n'ont pas rencontré dans le pays qu'ils voulaient conquérir un autre peuple d'extraction differente et plus civilisé qu'eux; dont ils ayent pu prendre en partie les moeurs et les loix (sic), ils eurent le grand désavan-rage de ne pas trouver sur leur territoire comme dans le reste de l'Europe d'an ciennes villes qui malgré la barbarie qui les entourait, ont conserve des ìnstitutionSj des habitudes des traditions municipales et ont propagé au milieu d'une socie té bouleverscc une race de citadins laborieux et attachés à leurs professions, d'où se créa plus fard et facOement de soi-méme un tiers état respectable.
Les bords de l'Odor et surtout ceux de la Vistule ctaient depuis les premiers sièdes de l'ete chrétienne habités en grande partie par des races de la méme ori­gine que les Slaves. Car il est prqbable que ceux que les Romains nommaient Sar-mates étaicnt pour la piupart des races Slaves qui s'étaient plutót rapprochées des
*> Manca.