Rassegna storica del Risorgimento

BOZZELLI FRANCESCO PAOLO
anno <1922>   pagina <18>
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Gaetcmi
Oepéndant je no raanquai poìnt de lui écrire, pour lai l'aire comprendre la necessità impérieuse d'étre sage et dìscret, et de ne pas exposer sa liberté et sa vie à des clangerò qui nous au-raient affligé profondément. Je lui conseillai qu'en se rendant en Italie, il eùt le soin de ne debarquer qu'en des endroits oh la revolution est dejà consominóe; parce que s'il avait le mainerà de tomber dans des mains ennemies, on se ferait un plaisir atroce de le sacrifier. J'ai toujours óté poni* lui un ami sevère, je lui ai toujours dit franchemènt la véritój pour brider en lui cette impétuosité indomptable qui pourrait le perdre. J'espère qu'il vou-dra bien m'ócouter. La revolution en Italie marche lentement, mais avec opiniatretó et persévérance. À ce moment peut-tre la ville de Bome est au pouvoir des costitutionnels, car elle était investìe da tonte part: et j'ai des nouvelles positives qu'aussi-tSt que cela aura lieu, le mouvement èclatera dans le royaume de Uaples, oh, à ce q'on m'assure, la revolution est préparóe, organisóe et mùrie depuis longtemps. H n'y a point de doute que les autrichiens menacent d'intervenir, et que la Franco n'y oppose que des obstacles en paroles : mais il paralo qu'ils n'osent pas s'y décider; jusqu'à présent du moins les menaces n'ont pas été suivies par des opérations bien prononcées. Veuille le ciel nous préserver d'une guerre civile qui inettrait le comble à nos infortunes I
Je concois votre agitation pour le sort de noti*e ami; car j'en éprouve une semblable, qui m'òte la tranquillitó et le repos. En revenant de Oalais à Paris, il ótait très-affecté de vous avoir laissé seul : et si les eirconstances me l'eussent permis, je se-rais moi-méme volé en Angleterre pour vous offrir ma faible as-sistence. Ecrivez-moi direetement, afin que vos Iettres m'arrivent sans retarci; c'est pour cela que je vous ai marqué mon adresse au dessus de la date. Ne vous genez point pour des considera-tions qui m'affligent, et disposez Iibrement de moi. Vous con-naissez, la sincerité de mon rcspect et de mon attachement pour vous, et tout ce que j'ai sur le levres, je l'ai dans le coeur. Lorsque vous devez revenir à Paris, il suffira de me taire con-naìtre l'hotel où vous irez loger: je me rendrai immediatament auprés de vous. Toutes les foia que des nouvelles me parvien-dront de notre General, je m'empresserai do vous les commu-niquei? f en recevrai peut-Qtre vers la fin mM mmm. ELL attendant ayez soin do votre sante; yifcez de vous fatiguer, k