Rassegna storica del Risorgimento

BOZZELLI FRANCESCO PAOLO
anno <1922>   pagina <19>
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Un carteggio medito di P, Bozzelli 10
surtout de vous laiaser acoabler par des chagrins. Oherchez à vous distraire le plus qu'il est possibiè} afin de ne pas rester en compagnie de vos seules pensées. Je baise la main à Madame Gilchrist, et la prie de vous decharger entierement des affaires domestiques, afin que votre sante n'en soufire pas: elle est pleine d'intelligence et d'activité, et peut bien tout diriger par elle seule, Adieu, mon cher monsieui'; et eroyez-moi dans tout Tópan-chement de l'amitié.
Tout à vous pour la vie ;i BOZZELLI.
B. Gilchrist Esq. 20, Henrietta Street,
Gowendish Squali London
6.
lf>, jne te tèftBtkic.n, Gliamps alyséos Paris, 20 msas 1831
Madame,
Pai retardé de quelques jours ma rópònse à votre aimable lettre du 18, parce que j'attendate des nouvelles de MarseiUe que je voulais vous communiquer. En effet j'en ai réeues rócem-ment de no tre ami le General. Je lui avais adressó des refle-jxions vigoureuses pour lui faire compfendre l'imprudence de se jeter dans des dangers sans gioire; car il n'y avait pas de ports libres sur la mediterranee pour se rendre dans les états romains où la revolution a óclaté; et il aurait risqué de tomber dans les mains des autrichiens, qui ne se seraient fait aucune scrupule de le sacrifici* à leur esprit de hainìjfc de vengeànce. Je lui avais dit des vórités sévéres sur ce sujet; parce que j'aime plutdt à déplaire àmes amis pour les sauver, qu'à les flatter pour les perdre. En appréciant des raisons que mon seul attaohement pour M. me dìefcaib, il ni'a répondu cP un ton plus calme, et m'a promis qu'il ne precipiterait pas ses résolutions. Ainsi il reste toujours à Mai'seiUe: mais il est douteux que la jalousie mise­ratole des autorità lui permette d'y démeurer long-tems; et il 3 est point impossible qu? il s'en revienne aussitdt à Paris. Voilà