Rassegna storica del Risorgimento

RUFFINI (FAMIGLIA) ; RUFFINI AGOSTINO
anno <1922>   pagina <734>
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Mwria Rosa Bornafo
mera e a tavola. Quivi si recarono a trovarlo il Modena e il Bendane!! Benché Agostino fosse di salute cagionevole ed avesse bisogno di riposo e di tranquillità, tuttavia alla fine di luglio do- vlttè. allontanarsi dal suo asito, prchè: espulso dal Cantone di Berna, e si ricoverò a Grange, nel Cantone di Soletta, dove visse vita tranquilla.
Conobbe in quel tempo (agosto 1834) Elisa Iselin. Dieu ne peut pas avoir cache autre qu'un à.me superieure, poótique, et ardente dans cotte forme gracieusé} ÉÉfe, pensive, mólan-colique, aerienne, partiunée, bianche, pale, soufirante, harmonique, musicale. Regardez dans ces yeux grands, bleux, qui réfléchissent le del, lorsque l'atmospÉr/ est igage; de tonte vapeur, et vous direz: le feu sacre de la sensi b il ite brulé au centro de son caun*. Eeoutez sa voix. Vous croyez que e7 est :JMcho du chant d'un Ange, tant elle est douce, melodieuse, llexible. YM direz: la gamme de eette ame est la mineur: il y a dans eette me toutes les plus belles vertus dà. da lemme: la pitie, la tendresse, la compassion, la sympathie pour le malheur. Voyez-la sourire: c'osi-l'Ange de I'innocenee. ~MBé. est attaquée d'óthisie. Cette fleur ne pouvait pas croìtre sur la terre, le ciel la reclame. Je l'ai vue extrèmeraenfc souurante, et seulement alors la femme ;s''est révelée à moi, j:ai r0nnu Ì cachet du type divin en elle. >F.ai;s dsps sa chambre; les persiennes étaient fei-mées, un de-mi-jour. Èlle était sur un sopha, abattue, soufìi'ante, et cepenclant
elle souriàit, et e'était moi qu'elle souriait, d'un sourire oh
quel sourire, u"*un sourire d'un Auge mélancolique, et puis elle raurmurait des vers, des vers tristes, cornine son sourire. Pale, comme la parie automne, je m'indine au tombeau et puis eu-ióles Au printemps de ma vie je tombe comme l'herbe fauchée dans la prairie. Et moi-jéfcajs; là bóaait: mon (tme.4tait toute dans mes yeux, dans mes oreilles, et è; croyais n'e ipfe lei bas, jet -dfétranges mystériejOS] -fpées< me passaient sur le front, :;op.'aient en moi. Bt puis elle me souriait encore, et ses yeux Se; jfeant sui' moi: alors je erus avoir une vision celeste .
IJa sua. intelligenza m ùgoìt por una gpf inetta al 17 unni MQ0m sentirla quando parlava di libertà, di Schiller, di Goethe, di Hacheth, di Wallensteinsj3ressione dei SUOÌSÉSJ eambiava, la melanconia dava luogo all'entusiasmo* jJn giorno parlarono dell'Italia,, ed Elisa dimostrò di conoscerne benissimo la storia, la geografia e la topografia. Bile me couduit h