Rassegna storica del Risorgimento
RUFFINI (FAMIGLIA) ; RUFFINI AGOSTINO
anno
<
1922
>
pagina
<
744
>
1U
Maria Rosa Borriate
nels, plaintifs, profonda de Mozart, de Beethoven, de Weber; c'est quelque ckose de réligieux, qui purilie l'ame, qui en sécoue toutes les fìbres, qui y rétentit long-temps dedans après que les sons ont cesse. Oonnaissez-vous la Damiere Pensée Musicale de Weber! O'est tout ce qu'il y a de plus beau, de plus tenebre, de plus mélancolique dans le monde musical. Eh bien! lorsque ina petite Rosette (une jeune Alle de onze à douze aus) me jouait ce morceau, je me disais tout bas: voilà la voix. de ton amie: c'est ton amie qui t'appello, et je couvrais ma figure de mes mains, et je me laissais allei* à mes rèveries. Et la petite me disait: Mr. Gauthier (uno dei tanti nomi con cui si faceva chiamare Agostino Ruffini), dorénavant je ne veux plus jouer le Weber, car cela vous rend triste tout de suite: Warum nicht vollen spielen, meine seelef Et alors la pauvre enfant recom-manait la douce musique. Pauvre petite, te reverrai-je encore? Dernièrement a óté àfeauge, et elle a demandé d'abordàvoir ma chambre. Mon amie, f n' y a que les enfants qui soient bons. Je dirai comme le Juste: sinite parvulos venire ad me. Il faut absolument que je vous envoye ce Weber. Je l'ai copiò de la main de la Rosette. Vous l'apprendrez, vous la jouerez, et ce sera une manière de correspondance musicale entre nos à-mes. Rossini, Bellini, Mayerber n'ont jamais fait rien de plus beau. Je vous enverrai quelques autres morceaux de musique, mor-ceaux du coeur, musique montagnardo, sons qui ne se trouvent que dans l'atmosphère des montagnes, aecords qui no sortent que de l'immense clavier de la Nature .
Alternando le matematiche con la poesia si risowenne, che un tempo egli aveva scritto un melodramma Vlmelda de1 Lam-vertazzi: ma eccetto che Donna Eleonora l'avesse riportato a Genova, egli constatava con dolore che non l'aveva con sé (1). Quanto al Faust;, come prevedeva, non riuscì a intendersi con
il Donizetti (2).
Fu rappresentato il Marin Éaliero, J'ai entendu peu de musique plus belles, et plus grandioses. Oe n'est plus la senso-Uon du Rossinisme: c'est l'idée qui domine cette partition. Il y a un OMO entre le Doge outragé par le patricien Steno, et Ber-
(1) 26 janvier 1835, Paris pour GGnes, Ms. 102. La parto riguardante la musica in CAGNACCI, nota a pagg. 88-89.
(2) 8 t'évTier 1835, Paris pour Gènes, Ms. 105.