Rassegna storica del Risorgimento

RUFFINI (FAMIGLIA) ; RUFFINI AGOSTINO
anno <1922>   pagina <762>
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mwHa Rosa BornciU
difetti, doveva, in una parola-, renderla quale egli già credeva eh fosse (1).
Di Ini parlava alla buona Eugenia Bu (Vanni mi (2), l'aurica e la confidente di entrambi, nelle lunghe lettere che questa poi comunicava ad Agostino.
Dites lui qne je Paime, le scriveva nell'agosto 1835 que je l'aìmerai toute ma vie comme un ètre snpérieur, dont je ne suis pas digne ancore, dites lui que la eertitude de posseder son affection est nécessaire à mon existen.ee, dites lui que mon àme est liée à la stennè;,., comme la Kerve Pest àu ehène: dites lui de prier Pètre suprème pour moi, afìn (pie je n'omette ni ne neglige aucun de mes devoirs; il ne peut rien faire de plus pour moi, mais ses prières seront etneaces. IJS imitili il est ma première pensée, comme le soir il est la deraière>; A lui se joint le souvenir de sa mère, de celle qui l'a formò, qui a su l'ólever a une échelle morale bien au dessus de celle des autres hommes. Je lui ai de la reconnaissance à cette tendr mère, cnr elle a anssi travailló pour moi, elle a éveillé en moi la noble émulation de taire de mes fils des hommes qui tendent à la perdfectipn, bons citoyens, bons amis, enfìn des ètres capables de coopérer à la grande oeuvre de PHumanité. Hier soir je Peutendis pro-noncer quelques mots allemands: sentez-vous, ma bonue amie, ce qui ce son était pour moi? Il me clirait tant de choses déli-cieusesl Et j'ai 29 ans lorsque pour la première fois je connais le bonheur, un bonheur fugitif, un bonheur qui passe comme Péclair pour laisser dans mon àme des traces ineffacables (3).
E donna Eleonora benediceva al loro amore, benediceva, alla figlia del cuore che con l'affetto suo aveva ridato la gioia della vita all'esule-.
Agostino soffriva di dover celare ad occhi estranei il senti­
ci) V. CAGNACCI, pagg. 70-71.
(2) Ag. Raffini aveva conosciuto Eugenia (In Comimin giù. prima del suo soggiorno a Parigi. Eugenia viveva comparenti a la Gbaux-de-fonds, nel can­tone de Nefiohateìj. villaggio singolare oni abitanti orano tutti orologiai; l'a-gjfeoltnr. non vi era possibile per l'eccessiva altezza sopra II livello del mare. Cfr. la lettera di Agostino alla madre, 9 aotìt -M. Ms. 51. GIOVANNI RDPPMJT, Un angolo tranquillo nel G-mra. mm- Wk
(81 Riportata da Ag. nella lettera àUtt maire del 0 aout 18.85, Mg, 183.