Rassegna storica del Risorgimento

RUFFINI (FAMIGLIA) ; RUFFINI AGOSTINO
anno <1922>   pagina <811>
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a giovinezza e Vestito di AgoslUo Buffivi. 811
donna (1). Stefano Durante non aveva pregi singolari né di per­sona, né di mente, non era né un Adone, né un genio, ma aveva in compenso ottime doti in animo e di carattere. E non era ciò di cui bisognava maggiormente tener conto? Perchè non vi ha bellezza, per quanto grande sia, che non impallidisca dinanzi al­l'abitudine di ogni giorno, mentre ogni giorno fa risplendere sempre maggiormente la bontà dell'animo: e quanto al genio, si potrebbe ben dire che i buoni sono i sapienti: sans quoi heù-reuse, trois fois heureuse la femme, donfc le mari ne se croit pas trop son supérieur (2).
(1) 10 aotìt 1838. London, Ma.
(2) 3 mai 1839. Ms. 437. Agostino riteneva l'amor tranquillo, il migliore dei sentimenti e il più duraturo, nel matrimonio .,
D'après ce qne ,je connais do caractère de Ninette et d'apres ee que tu m'a dit de son mari, je me sappose qu'il n'esiste pas entre eux ce qn'on nomme passion. Mais si l'amour traquille, L'amitiS: intime est, oonimeje n'en doute point, à. la j)laoe de la passion, je m'en réjóuis. Je considero la passion cornine un état anormal, qui doit nécessairement finir entro époux. Je ne congois de passion ó terne! J e que celle qui est étemellement centrar riéev efe partant mallieureuse. La passion donne sans doute les plus grands jouissauceSj mais aussi les plus grands regrets. Pnisqn'on ooneoit difficile- ment un ménage qui persiste toujours dans la passion (ce qui constituerait un bonliour défandu au morte 1 par sa grandeur inènie) je crois. que ces me- nages là sonfc envier dans lesquels on debuto de suite par l'amour tran­ce quille, par l'amitié intime, Cette affection modéróe, constituant un bonhenr moderi rien ne s'oppose iìÉ ce -qn}elle ne dure autajnj que; iioJsE.e- vie,: di-aiy- tant plus nne fois resserrée jpar- los; dtìnx noeùds de patera-ito et maternité. Pour ma part si jamais je me marie, je ne me souhaite nullement une femme qui se forme do moi un beaw idéal et qui m'anè avec transpoat. Les nic-il- letires maìtresses font los pires emmes..Ae voudrais seulementfqjB:ytk Go.nyut ft do l'estime pour man oaraetère et qu'elle etìt ime tranquille cónnance que fé ferai son bonhenr, dans les liroites d'une realità qu'on pcut attendró, non dans les e.vigewes -eisagérées M J}:i magi-nationw- Je v0gjrp.ìs savoir cnie- dova poi olio madfcej. - - queliti sont tes idées là dessùs et si fcu gontes ma * distinctìon entre les juissances esctràines mala te.u.'joiii's périssabU de jpass-éf( les ,jelés. uMCléreks;., milito durabM 4e> Famour tranquille. Cortes,- je . ne pensate' pas ahisi* É f' a quelqnes anniSes. Que rensf Ayaufr pcn h leyj.w' ") iifi de mm pour la éditó'fliom ffieìi-outee- vpe ; jfr mikj ditation me pitturare dés ,oies locoimnes jusq>w"tok ;<*! iiiocB'fie- et cBMge inenic miss opiiitontì'i- eboso dontj wi-eugìs enientj car il fent éfaje Men sol- on bien orgucilloux ppur diffido afai jamais modino, ni jaiUftis ne ma-. dlflomi luesMééS *. (21 Ifeier 18'g),. Loiictrés-, ms. 478},